Nous sommes globalement favorables au projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes. Néanmoins, il nous semble difficile de faire l'impasse sur les contraintes. Pourquoi ne pas rendre le congé de paternité obligatoire, par exemple ? Il faut se rendre à l'évidence que, faute de sanctions – auxquelles la CFDT a toujours été plutôt réfractaire jusqu'à présent –, les choses n'évolueront pas.
Le patronat – et pas seulement le MEDEF – n'est pas très ouvert sur ces questions. Le contexte de crise rend les choses encore plus difficiles.