L'idéal serait l'engagement de politiques publiques accompagnées de réels moyens, mais force est de constater que ce n'est pas le cas aujourd'hui. En effet, l'emploi à domicile a chuté, hormis la garde d'enfants, ce qui traduit un transfert de ce secteur du collectif vers l'individuel. Nous n'avons donc pas pris position favorablement sur les dispositions du projet de loi relatives aux allocations financières du congé parental.
Cependant, il faut noter l'introduction d'un assouplissement permettant la jonction entre la fin du congé et l'entrée en maternelle. J'espère que cette disposition couvrira toutes les situations afin que les familles ne se retrouvent pas en difficulté.
Dans le cadre de la négociation sur la qualité de vie au travail, nous avons défendu l'idée d'un congé obligatoire de paternité et d'accueil de l'enfant obligatoire, mais n'avons pas été suivis. Ce sujet mérite d'être discuté, d'autant que les mentalités ont évolué. Dans la fonction publique, d'après des chiffres anciens dont je dispose, 69 % des pères prennent ce congé.