Au niveau interprofessionnel, les choses peuvent être simples. Par contre, elles sont plus complexes au niveau des IRP où les femmes sont trop peu nombreuses pour plusieurs raisons : le manque de structures de proximité, accentué avec la loi représentativité, d'où une centralisation des CE et des CHSCT, le droit syndical qui pousse au cumul des mandats, la représentation dans les TPE où les femmes sont majoritaires, etc.
Ce ne sont pas des dispositions couperets qui règleront le problème. La CGT souhaite qu'une étude soit menée sur la place des femmes dans les IRP, étude qui pourrait s'appuyer sur le travail de la chercheuse Sophie Béroud sur la représentativité et la place des femmes dans le syndicalisme. Ainsi, nous pourrions travailler sur une base documentée.