Nous nous félicitons de l'augmentation du budget dédié aux droits des femmes dans un contexte de maîtrise rigoureuse des dépenses publiques.
Concernant le financement des associations, le cas du planning familial mérite d'être évoqué. En effet, une partie de son budget avait été prélevée l'année dernière sur celui l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé). Par conséquent, le planning familial devait prouver que les actions d'aide et d'accompagnement des femmes se faisaient, notamment, dans des quartiers sensibles et auprès d'un public spécifique.
Outre cette complication de leur action, de nombreuses associations font face à des difficultés budgétaires lorsqu'une partie de leur financement est lié à des appels à projets. Cette manière de procéder, compréhensible par ailleurs, rend tout de même complexe la vie et la gestion des associations, contraintes de monter de nombreux dossiers pour participer aux appels à projet et remporter des contrats.
Nous aimerions par ailleurs en savoir davantage au sujet des associations de prévention contre les violences qui ont mis en place des numéros d'appel d'urgence. Ceux-ci fonctionnent correctement, mais semblent manquer de moyens pour répondre à la totalité des appels.