En effet, sous la dernière législature, une somme de 500 000 euros avait été demandée à l'Acsé pour pallier les difficultés rencontrées par les associations. À ce jour, toutes les structures décentralisées de l'Acsé n'ont pas effectué le versement demandé, aussi 40 % des structures du planning familial n'ont-elle pas perçu, au titre de l'année 2011, les sommes en provenance de l'Acsé. En ma qualité de rapporteur pour avis, j'ai demandé que l'équivalent des enveloppes promises aux associations du planning familial soit intégré dans les crédits budgétaires, pour plus de clarté et de sincérité.
J'ai été très surpris quand j'ai découvert le nombre de plateformes téléphoniques mises en place : presque chaque association de lutte contre les violences ou de défense des droits des femmes bénéficie d'un financement au titre d'un numéro d'urgence. Ceci est d'autant plus surprenant qu'une campagne d'information a été menée au profit du numéro 3919 l'année passée. S'agissant de deniers publics, il pourrait s'avérer opportun de mettre en place un groupe de travail destiné à analyser l'activité et le financement de ces plates-formes.