Madame la présidente, la directive européenne sur le temps de travail risque de mettre en péril l'organisation de la sécurité civile dans notre pays, en raison de l'obligation d'un temps de repos journalier, qui toucherait notamment les sapeurs-pompiers et les sapeurs-pompiers volontaires. Si l'activité de sapeur-pompier volontaire était assimilée à une activité professionnelle, le sapeur-pompier volontaire qui travaille devrait s'arrêter onze heures avant de regagner le centre de secours, et dès lors, s'arrêter onze heures avant de reprendre son activité professionnelle. En France, et notamment dans les territoires ruraux, les sapeurs-pompiers volontaires représentent 80 % des effectifs, soit 20 000 sur les 250 000 que compte notre pays. Sans volontariat, tout le système de sécurité civile de notre pays sera mis à mal. Je voudrais connaître votre sentiment sur ce sujet très sensible.