La suppression de la disposition que vous évoquez répond aux difficultés rencontrées en zone rurale, notamment dans les élevages bovins : en cas de césarienne pratiquée de nuit, par exemple, il serait irréaliste d'exiger d'aller chercher le médicament requis ailleurs que dans la trousse du vétérinaire qui peut à la fois le prescrire et l'administrer. Il n'en faut pas moins renforcer, même chez des vétérinaires très compétents, la préoccupation de l'antibiorésistance, qui met en danger les éleveurs eux-mêmes. Une même ligne pragmatique et efficace s'impose donc à tous pour éviter les catastrophes sanitaires.