Intervention de Gilles Savary

Réunion du 3 décembre 2013 à 17h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Savary :

Alstom fait partie des « bijoux de la couronne » française : c'est un outil industriel remarquable au sein d'une filière qui, avec Fer de France, s'est structurée au cours des dernières années en intégrant tous les métiers, y compris ceux de l'avant-garde comme l'ingénierie.

La politique des transports, et en particulier ferroviaire, n'est jamais totalement dissociée des arrière-pensées de nos intérêts industriels, ce qui est tout à fait légitime. C'est vrai en Allemagne comme en France. Mais, dans notre pays, cette politique subit des changements profonds. Le rapport de notre collègue Philippe Duron, même s'il n'efface aucun projet, préconise de différer la construction de lignes à grande vitesse qui auraient pu vous donner un horizon industriel. Les avanies rencontrées par l'écotaxe poids lourds entraînent d'importantes difficultés dans le financement des infrastructures et du matériel. Comment vivez-vous ces événements ? La fin du tout-TGV, le renvoi des projets à des échéances plus lointaines, donc hypothétiques, gênent-ils l'industriel que vous êtes ? Comment allez-vous vous y adapter ?

Par ailleurs, je m'interroge sur les cycles de commandes de la SNCF. Disposez-vous d'une visibilité suffisante pour asseoir votre marché intérieur, dont la stabilité est essentielle pour une entreprise exportatrice comme la vôtre ?

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