Les agriculteurs, qui sont très dynamiques et puissamment représentés, doivent s'occuper d'agriculture et non de la forêt. La suppression des plans pluriannuels régionaux de développement forestier (PPRDF) est un progrès considérable.
Nous sommes favorables à un aménagement unique – et non à un empilement d'aménagements, pour la chasse, l'environnement, etc –, avec un seul gestionnaire : l'ONF. Il faut aussi que les règles du jeu soient stables, au minimum pendant toute la durée de l'aménagement.
Entre le Conseil supérieur de la forêt, le comité stratégique de filière, l'intérêt de deux ministres – de l'industrie et de l'agriculture –, on ne peut que constater que les dispositifs et les objectifs se chevauchent. Il faudra donc veiller à la cohérence de l'ensemble et désigner un seul pilote afin de se prémunir contre le risque d'incompréhension.