Intervention de Pascal Viné

Réunion du 4 décembre 2013 à 17h00
Commission des affaires économiques

Pascal Viné, directeur général de l'Office national des forêts, ONF :

L'ONF est le gestionnaire des forêts domaniales et des forêts communales.

Le projet de loi d'avenir intervient alors que la filière connaît une dynamique importante. Celle-ci lui est propre puisque jamais la filière ne s'est mobilisée de manière aussi unitaire. Nous réussissons à travailler ensemble, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Cette dynamique de filière est accompagnée par le Gouvernement au travers du plan national d'action pour la filière, de la création d'un comité stratégique de filière au sein du CNI et des projets de la « nouvelle France industrielle ».

Aujourd'hui, à côté des enjeux de production forestière, une dynamique de transformation de la filière est en marche.

Si l'ONF a été confortée dans le projet de loi de finances initiale pour 2014, la présence à ses côtés d'une filière en mouvement donne du sens à son action de sylviculteur.

Nous nous réjouissons de pouvoir accompagner la dynamique en cours. Vous le savez, le principal rôle de l'ONF auprès des propriétaires privés et des coopératives consiste à sécuriser les approvisionnements des industriels qui investissent.

J'exprimerai quelques attentes par rapport à la loi.

Le Fonds stratégique est un élément très important de la dynamique sylvicole. Ce fonds doit être plus clairement ciblé sur les enjeux de la forêt. La politique forestière doit marcher sur deux jambes : le soutien à la forêt au travers du Fonds stratégique et des fonds d'investissement pour l'aval au travers de la BPI.

Nous sommes favorables au document unique d'aménagement – cette demande a été exprimée fortement par notre conseil d'administration le 27 juin dernier.

Afin de garantir l'équilibre agro-sylvo-cynégétique, nous proposons que le plan d'aménagement forestier soit inclus dans le plan de chasse. Nous sommes inquiets des déséquilibres entre forêt et gibier que nous observons en forêt domaniale et communale.

Enfin, s'agissant de la restauration des terrains de montagne, les missions qui nous ont été confiées par l'État nécessitent d'être confortées. Nous souhaitons qu'elles soient reconnues comme des missions de service public.

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