Nous savons en effet que les familles vulnérables, dont la situation est plus difficile encore en temps de crise, souscrivent parfois ce crédit de trop en toute connaissance de cause. Une mère seule qui a deux ou trois enfants à la maison, un travail pour lequel elle est rétribuée moins de 1,2 fois le SMIC, et qui touche une pension alimentaire de son ex-mari, voire n’en touche aucune parce que celui-ci ne la lui verse pas, souscrira un crédit même si elle sait que ce n’est pas raisonnable, parce qu’elle n’a pas d’autre choix pour payer son loyer et ses factures énergétiques.