Intervention de Benoît Hamon

Séance en hémicycle du 9 décembre 2013 à 16h00
Consommation — Discussion générale

Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation :

De même, il était bien que ce soit une délégation parlementaire transpartisane qui vienne demander au commissaire européen de tenir les engagements qu’il a publiquement pris devant le consommateur européen ; je rappelle au passage que la protection des consommateurs relève des compétences de l’Union européenne. Sinon, nous ne nous trouverions pas dans la situation de devoir attendre que la législation européenne évolue sur l’étiquetage de l’origine de la viande.

J’en profite pour dire que nous avons pointé des reculs potentiels sur l’étiquetage de la viande fraîche. Outre le boeuf, des engagements avaient été pris concernant la volaille, le porc, le mouton…Or, nous observons un comportement quelque peu hésitant de la part de la Commission européenne et de certains États membres. Nous continuons à faire pression et, je le redis, je suis attaché à ce que celle-ci puisse être exercée collectivement.

Par ailleurs, je crois, monsieur Benoit, que nous convergeons sur l’assurance et sur la LME.

Monsieur Abad, il faut écouter M. Lefebvre, qui a annoncé qu’il voterait ce texte. Pourquoi le votera-t-il ? Parce que, contrairement à ce qu’a dit M. Cinieri, nous avons, quant à nous, pris acte d’un certain nombre de progrès qui avaient pu être réalisés lors de l’examen, auquel plusieurs d’entre vous ont participé, du texte qu’il a présenté lorsqu’il était ministre de la consommation. Nous avons repris un certain nombre de dispositions qui figuraient dans ce texte, auxquelles nous avons ajouté le registre national de crédit aux particuliers, voulu par M. Sarkozy…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion