Monsieur le président, je vous confirme que le fonctionnement du CEPS est opaque, y compris pour les parlementaires. Mais il ne s'agit nullement d'une accusation : nous essayons de comprendre, et votre venue devrait nous y aider.
Comment expliquer le cas du CRESTOR au regard des principes que vous avez mis en avant ?
Combien de médicaments sont remboursés aujourd'hui en France et sont-ils tous utiles ? Selon certaines études – je pense au rapport de la Commission de la transparence, et même à un article de la revue Prescrire –, la moitié des médicaments aujourd'hui remboursés sont redondants par rapport à des médicaments existants. Comment expliquer cette pléthore de médicaments vendus et remboursés ? Une logique commerciale plus qu'une utilité thérapeutique ne prévaut-elle pas, quand on voit la volonté des industriels de diffuser autant de médicaments différents ? Et comment lutter contre cette prolifération ?
Ne faudrait-il pas, quand il existe des génériques, arrêter de rembourser les médicaments non génériques ?
Vous nous avez dit que le CEPS ne fixait pas de prix inférieur au plus petit prix européen.