Intervention de Jean-Louis Roumegas

Réunion du 4 décembre 2013 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

Monsieur le président, je vous confirme que le fonctionnement du CEPS est opaque, y compris pour les parlementaires. Mais il ne s'agit nullement d'une accusation : nous essayons de comprendre, et votre venue devrait nous y aider.

Comment expliquer le cas du CRESTOR au regard des principes que vous avez mis en avant ?

Combien de médicaments sont remboursés aujourd'hui en France et sont-ils tous utiles ? Selon certaines études – je pense au rapport de la Commission de la transparence, et même à un article de la revue Prescrire –, la moitié des médicaments aujourd'hui remboursés sont redondants par rapport à des médicaments existants. Comment expliquer cette pléthore de médicaments vendus et remboursés ? Une logique commerciale plus qu'une utilité thérapeutique ne prévaut-elle pas, quand on voit la volonté des industriels de diffuser autant de médicaments différents ? Et comment lutter contre cette prolifération ?

Ne faudrait-il pas, quand il existe des génériques, arrêter de rembourser les médicaments non génériques ?

Vous nous avez dit que le CEPS ne fixait pas de prix inférieur au plus petit prix européen.

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