La France est l'un des derniers pays européens où le prix des médicaments est établi de la sorte. La fixation des prix dans notre pays est-elle correcte ? Monsieur le président, votre institution a-t-elle un avenir ?
Selon les études, le prix des princeps en France est, en moyenne, légèrement supérieur à celui des autres pays de l'Union européenne, parce que nous utilisons davantage de produits innovants. M. Roumegas a parlé de pharmacies qui se fournissent à l'étranger. Quelques molécules à l'étranger peuvent faire l'objet d'un déconditionnement et d'un reconditionnement, mais, dans ce cadre, le prix à la vente sécurité sociale est inférieur au prix fixé pour un produit français. Pouvez-vous nous apporter une réponse claire sur le prix des princeps ?
En outre, selon une étude du GEMME (Association des professionnels du médicament générique) de juin 2013 les prix des génériques en France seraient, en moyenne, inférieurs de 5 % aux prix européens. Quel est votre avis ?
Enfin, quel est votre sentiment sur les biosimiliaires ? Si l'on avait laissé le marché se développer, ne pensez-vous pas que le prix des princeps aurait baissé ? Par ailleurs, la mise en place des biosimiliaires ne risque-t-elle pas, à terme, de rendre plus compliquée l'innovation dans notre pays ?