Monsieur le président, vous avez rappelé que le marché du médicament était en baisse en termes de chiffre d'affaires et de montants de remboursement et que seul le poste d'assurance maladie décroissait. Vous avez apporté deux explications : un facteur conjoncturel, notamment avec la relance de la substitution des médicaments génériques, et un facteur structurel avec la baisse des prix. Or différentes études et rapports pointent l'ampleur de la consommation de médicaments dans notre pays, en particulier des antibiotiques, anxiolytiques, antidépresseurs, antiulcéreux et antihypertenseurs. Au-delà des campagnes d'information, quelles actions devraient être mises en oeuvre pour changer les comportements individuels des citoyens et des médecins et sortir du « tout-médicament » ?
Enfin, la représentation des associations d'usagers au sein du CEPS vous paraît-elle souhaitable ?