La Belgique se prépare à apporter son appui, d’autres nous font savoir leurs disponibilités. D’avance, la France les remercie. Quant aux États-Unis, ils fourniront dans les prochains jours des capacités de transport pour les contingents africains et ont promis 40 millions de dollars pour la MISCA. L’Union européenne la finance déjà à hauteur de 50 millions d’euros et examine comment s’engager rapidement dans le domaine de la formation de cette force.
Au-delà de l’urgence, en effet, il faut préparer l’avenir. Et cet avenir passe notamment par la restructuration des forces de sécurité et par la restauration de l’autorité de l’État et des services publics en République Centrafricaine.
Il faudra aussi – et c’est la détermination de la France – que la transition politique soit menée à son terme. Trop longtemps, je dis bien trop longtemps, la République Centrafricaine a été ballottée au gré des pouvoirs faibles d’une gouvernance défaillante et de l’ingérence d’acteurs extérieurs.