En effet, le texte, adopté par les quinze pays membres du Conseil sur proposition de la France, autorise les soldats français en Centrafrique à – je cite – « prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la MISCA dans l’accomplissement de son mandat ». Dans ce cadre, la France va tripler son contingent sur place.
L’Afrique demeure donc un terrain d’actions militaires pour la France, ce qui fait d’ailleurs regretter à Amnesty international et à la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme l’absence de mise en place plus rapide d’une véritable force de maintien de la paix des Nations unies.