Oui, monsieur le Premier ministre, l’Europe et l’Afrique, cette Afrique du Nord de la Mauritanie jusqu’au Sahel, c’est notre grand sujet. L’Europe – l’Europe avec l’Afrique et non la Chinafrique – doit y apporter sa capacité de développement.
Avant le vote qui interviendra dans quatre mois – puisqu’il n’y aura pas de vote cette fois, conformément à une Constitution qui a toutefois amélioré les choses –, nous vous demandons de nous présenter le plan de développement de l’Afrique, le plan de développement de la Centrafrique, au niveau énergétique, au niveau vivrier, au niveau agricole, au niveau éducatif.
Sans cela, la France passera son temps à aller en permanence éteindre des incendies que la solidarité internationale n’aura pas pu prévenir.