Intervention de Patricia Adam

Séance en hémicycle du 10 décembre 2013 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur l'engagement des forces armées en république centrafricaine et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Adam, présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chère Élisabeth, présidente de la commission des Affaires étrangères, mes chers collègues, alors que deux de nos soldats sont morts, ceux de Castres – à nouveau, dirais-je –, le temps n’est pas à la polémique, mais à la responsabilité et au soutien unanime à nos forces présentes en RCA et en pré-positionnement.

Alors que Mandela nous a laissé un témoignage de paix et de réconciliation, l’Afrique est encore victime du terrorisme – après l’épisode malien – mais aussi du pillage et de la corruption. Comme elle l’a fait au Mali, la France a su convaincre le Conseil de sécurité de l’ONU parce que nos militaires, nos forces armées, avec le courage et le professionalisme qui les caractérisent, sont admirés par nombre de pays amis qui, aujourd’hui, nous font confiance quant au respect de nos engagements, que je tiens d’ailleurs à rappeler.

Le Président de la République a donné trois missions à nos forces armées : instaurer un minimum de sécurité tout en préparant le désarmement ; rendre possible l’acheminement de l’aide humanitaire ; permettre à la mission africaine d’intervenir et de mettre en place un processus démocratique.

N’en déplaise à certains esprits chagrins, l’armée française est la première armée d’Europe par le nombre de ses soldats et par son budget – la loi de programmation militaire est discutée cet après-midi au Sénat en deuxième lecture – et elle le restera grâce aux engagements qui ont été pris pour les quinze prochaines années.

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