Sans les remettre en cause sur le fond, vous doutiez de la capacité de la France à les respecter dans la durée. Ces engagements, je les rappelle : il s’agissait d’arrêter la menace terroriste, de redonner au Mali sa pleine souveraineté, et d’engager un processus militaire permettant le remplacement des forces françaises par les forces maliennes, la force internationale, puis la force multinationale dans le cadre de l’ONU. C’est bien ce qui s’est passé sur le plan militaire !
Par ailleurs, nous nous sommes engagés à ce que les élections présidentielles, puis législatives, aient lieu dans le meilleur des délais. À l’époque, vous aviez dit que c’était impossible, parce qu’il n’y avait pas de listes électorales.