J’entends M. le ministre : 500 mètres cubes seraient, ainsi, un point de repère pour la publication d’un certain nombre de statistiques et de chiffres. C’est très intéressant. Nous voudrions surtout savoir combien de stations seront concernées en milieu rural et ce qu’elles distribuent exactement comme carburant. Nous n’avons aucun point de repère dans ce débat. Nous avions soutenu, sur le principe, l’amendement de M. Thévenoud et nous sommes prêts à aller plus loin si c’est nécessaire.
Nous voudrions donc entendre le rapporteur, le ministre et, peut-être, M. Thévenoud, lequel pourrait justifier son seuil de 2 000 mètres cubes. Il est, en effet, évident que ces stations-service – et nous en comptons tous dans nos circonscriptions – jouent un rôle essentiel en zone rurale. Elles permettent, en effet, à des Français d’avoir accès au carburant, ce qui est indispensable pour se déplacer là où il n’y a pas de transports publics. De plus, il existe souvent à côté de la station-service un café, un restaurant et une épicerie, lesquels disparaîtront en même temps que la station-service.
Il ne s’agit donc pas seulement d’une question de distribution du carburant, mais de l’accès à des services et à des biens essentiels en milieu rural. La vie de nos campagnes est, en réalité, en jeu. J’ai soutenu, lors de la première lecture, l’amendement de M. Thévenoud et je suis prêt à faire de même cette fois. J’aimerais obtenir des précisions sur les seuils, car nous ne les avons pas eues jusqu’à présent dans le cadre de ce débat.