Il faut soit interdire les frais de rejet, soit les autoriser, mais l’idée d’un juste milieu, considérant les personnes « en état de fragilité eu égard notamment à leurs ressources », n’est pas pertinente. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un « état de fragilité » ? Ensuite, le risque, une fois de plus, est de créer des effets connexes n’incitant pas au retour au travail. Pour tout ce qui concerne les incidents bancaires et les frais de rejet, il est au contraire important de ne pas créer une distorsion entre différents publics. Soit on est pour, soit on est contre, mais le pire serait d’adopter un entre-deux à contresens de ce que nous voulons faire pour valoriser les personnes ayant un emploi.