Il n’est en effet aucunement question de bâcler quoi que ce soit.
Je souhaite tout d’abord rappeler que le débat ne surgit pas ex nihilo : notre Parlement est composé de deux chambres, et le Sénat a pris en première lecture plusieurs initiatives, comme il en a le droit. Nous pouvons à présent nous en saisir, les approfondir au travers de nos dialogues et de nos échanges.
L’article 17 quater A concerne les produits d’entretien de lentilles de contact oculaires. Que constatons-nous ? On parle de prix, de coût, mais en passant sous silence certaines réalités. Aujourd’hui, le prix élevé de ces produits, qui dépasse largement la moyenne européenne, n’est imputable qu’au monopole des pharmaciens et des opticiens-lunetiers, et ne découle aucunement du fait que leur distribution nécessite d’être accompagné de conseils de santé. Telle est la réalité à laquelle nous sommes confrontés.
Je comprends d’ailleurs pourquoi nous pouvons avoir des points de vue convergents sur ce sujet, quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons. Il y a en effet deux manières de défendre le droit à l’information des consommateurs. Il y a tout d’abord la libéralisation à outrance, et vous avez raison, monsieur Fasquelle…