J’aimerais, madame la présidente, rappeler ce qui s’est passé. Personne n’a empêché la commission des affaires sociales de s’auto-saisir, M. Brottes a raison sur ce point. Notre commission était surchargée de travail, mais, il y a quelques semaines, lorsque j’ai vu que le Sénat avait introduit ces dispositions, j’ai immédiatement appelé les cabinets des ministres pour les ramener à la raison – M. le ministre ne dira pas le contraire, je pense. J’ai rappelé qu’une stratégie nationale de santé était en cours d’élaboration et que nous n’en étions pas à six mois près pour améliorer le pouvoir d’achat à travers les tests de grossesse ou d’ovulation. J’ai voulu trouver un compromis de forme : pourquoi ne pas examiner ces dispositions dans le cadre de la loi de santé publique ?