Par dogmatisme, vous avez tourné le dos au projet du Grand Paris qui réunissait tous les élus et les acteurs économiques de notre région capitale, qui, comme l’ensemble des Français, attendent un grand dessein. Ils sont aujourd’hui démoralisés, déçus de cet abandon, y compris beaucoup d’élus de votre majorité qui ont à coeur de travailler concrètement sur des projets d’avenir.
Par manque de courage, vous n’avez pas posé la question centrale des compétences obligatoires des régions, qui devraient être les autorités organisatrices des transports, et avoir la charge de la continuité éducation, emploi et formation.
Voilà pour la tristesse, venons-en à la perplexité.
Nous sommes perplexes, car ce texte est mouvant comme les sables, et le Gouvernement et sa majorité risquent bien de s’y enliser. Comme le rappelait le président Chassaigne, nous avons appris en première lecture, un peu avant minuit en commission des lois, par une liasse d’amendements du Gouvernement jetés sur la table, que la majorité voulait créer un nouvel échelon d’administration à Paris et dans la petite couronne, sans étude d’impact et sans qu’aucune réponse précise n’ait été apportée aux légitimes questions de nos collègues franciliens.