Nous ne sommes pas là pour légiférer sur l'AS Monaco, mais sur l'ensemble des clubs affiliés à une ligue sportive française.
Je rappelle que la taxe à 75 % concerne un millier de salariés parmi lesquels une cinquantaine seulement est employée par des clubs sportifs.
On comprend l'esprit et on peut partager l'objectif de cet amendement, dont la rédaction pourrait être améliorée. Cependant, je sais que la Ligue de football professionnel – LFP – travaille sur le cas de Monaco. Dans l'état actuel de la réflexion, je m'en remettrai à la sagesse de la Commission, tout en sollicitant l'éclairage de Régis Juanico, qui connaît bien ce sujet. Il ne me semble pas inutile de provoquer un débat sur cette question, sur laquelle le ministre s'est très peu exprimé à l'Assemblée comme au Sénat.