Ce n’est pas du courage, monsieur : vous avez le mérite de la franchise. Ce que je vous reproche, c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt, dès le départ, de ne pas l’avoir dit clairement lorsque vous avez construit l’amendement à l’article 12 – arrivé à minuit moins le quart en commission lors de la première lecture –, car à ce moment-là, personne n’a indiqué que la deuxième étape était la disparition des départements !
Cela signifie, mes chers collègues, qu’une machine à broyer est mise en place, détruisant ce qui existe et qui marche bien aujourd’hui. Nous aurions souhaité une reconnaissance du fait métropolitain, en construisant tous ensemble une vraie métropole de Paris – ou du Grand Paris, madame la ministre –, dans le cadre d’une coopération consentie librement et voulue entre les élus, pour mettre en place des projets structurants. La métropole, c’est pour les projets structurants : on peut le faire !
À ce sujet, madame la ministre, vous disposez des instruments vous permettant de le faire : cela s’appelle – ou du moins cela s’appellerait, si elle existait – une politique d’aménagement du territoire.
Concernant le Syndicat des transports d’Île-de-France, le STIF, j’ai entendu hier des grands dégagements sur les transports, comme si rien n’existait : mais crénom de nom, c’est vous qui êtes le patron du STIF, monsieur Goldberg, ce n’est pas l’UMP !