Intervention de Daniel Goldberg

Séance en hémicycle du 12 décembre 2013 à 9h30
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Article 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

Monsieur le président, de quoi discutons-nous depuis le début sur ce texte, en tout cas dans sa partie francilienne ? Nous pensons que, sur le territoire restreint à Paris et au périmètre de la première couronne parisienne, le statu quo n’est plus possible. Nous pensons que les difficultés de vie de ses habitants et les inégalités territoriales qui pèsent sur ce territoire ont des conséquences sur l’ensemble du territoire national. C’est ce statu quo dont nous ne voulons plus mais d’une organisation au service des habitants, du développement économique, de l’attractivité du territoire, de l’emploi et d’une certaine idée que nous nous faisons du développement de notre pays.

Et c’est parce que nous pensons qu’un fait métropolitain existe que nous avons choisi de bâtir une métropole intégrée à un établissement public de coopération intercommunale aux compétences claires et reconnues en matière de logement, de politique de la ville, d’aménagement du territoire, de développement durable et, en partie, de développement économique.

À vous, chers collègues du groupe UMP qui refusez cette logique, je dis qu’ensemble tout est possible. Souvenez-vous de cette phrase qui vous a fait gagner une élection en 2007.

À vous, chers collègues du groupe GDR, je vous rappellerai une phrase qui vous a portés pendant des années : l’union fait la force. Oui, nous vous le disons aujourd’hui, l’union de nos territoires c’est plus de force pour les habitants auxquels nous voulons donner plus de poids dans la décision commune.

Monsieur Ollier, moi habitant de la Seine-saint-Denis depuis toujours, je ne souhaite pas être parisien. Je suis fier de mon identité, fier d’être de la Seine-Saint-Denis.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion