Intervention de Patrick Ollier

Séance en hémicycle du 12 décembre 2013 à 9h30
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Article 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

Monsieur le président, je ne répondrai pas à M. de Rugy car tout ce qui est excessif est insignifiant.

Monsieur le Bouillonnec, je veux en revanche vous répondre car cela fait des années que nous avons des contacts constructifs, sans esprit polémique. Je répondrai aussi à MM. Pupponi, Goldberg et Laurent qui ont construit avec nous, à Paris Métropole, quelque chose que nous avons cru porteur d’un grand projet métropolitain.

Bien sûr, le droit d’amendement est sacré, et personne ici ne le conteste, surtout pas moi compte tenu des fonctions que j’ai exercées. Je considère aussi que le respect de l’opposition est tout aussi sacré, et je vous remercie de l’avoir dit.

Monsieur Le Bouillonnec, vous avez essayé, avec votre talent habituel, de nous faire comprendre que l’amendement de M. Bachelay ne relevait pas de mauvaises intentions. Nous en doutons parce que vous ne nous avez pas convaincus. Pourquoi ? Parce que, tous ensemble, nous avons essayé de construire quelque chose, et j’apprécie beaucoup les propos tenus par M. Laurent bien que nous n’appartenions pas au même groupe. Ce que nous avons cru construire ensemble a été contourné, comme si, madame la ministre, on nous avait tiré le tapis sous les pieds au prétexte que nous n’avions pas su nous mettre d’accord alors que les points de convergence étaient bien plus importants que les points de divergence. Vous n’avez pas voulu aller jusqu’au bout de la logique de Paris Métropole. On aurait pu la stabiliser si vous l’aviez voulu, on aurait pu la construire.

Vous avouez, monsieur Le Bouillonnec, que ce que vous avez construit l’a été entre le Gouvernement et le groupe socialiste.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion