Trois mois de travail et d'auditions n'ont pas été inutiles pour cerner le dossier, de la réalité du terrain à l'état général du secteur du pneumatique. Je remercie le président et la rapporteure d'avoir permis à tous de s'exprimer.
À partir de l'étude d'un cas, nous cherchons à éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets. Nous prenons donc date pour l'avenir. Le maintien d'un cadre de discussion serein est nécessaire pour éviter tout blocage. Si l'on veut se comprendre, il faut s'écouter. La majorité s'engage dans ce domaine. La loi de sécurisation de l'emploi, le ministre l'a rappelé, donne un cadre plus solide et plus stable au dialogue social.
J'approuve sans réserve la troisième proposition, qui vise à renforcer le droit des représentants du personnel en matière d'information. Pourquoi ne pas l'étendre aux élus locaux, souvent désemparés devant certaines situations ?
J'ai souvent interrogé les intervenants sur l'organisation du temps de travail, sans obtenir de réponse satisfaisante sur un élément essentiel : le passage aux 4x8, point de rupture du dialogue social, est-il nécessaire au maintien de la compétitivité ? Dans ce domaine, il faut éviter les abus, car une telle organisation doit rester l'exception.
Autant de raisons pour lesquelles je voterai le rapport.