Le conflit de Goodyear étant exceptionnel, il faut être vigilant si l'on veut en tirer des enseignements généraux. Le débat a été passionné. Certaines personnes nous ont paru meurtries, mais il faut aussi entendre la voix, moins passionnée, d'autres partenaires du monde économique ou syndical.
Nous partageons la volonté de mettre le dialogue social au coeur de l'entreprise. Pour ce faire, il faut engager une réflexion sur la représentativité des syndicats, dans le public comme dans le privé. À cet égard, la situation est très différente en France et en Allemagne. De la représentation des salariés dépend la crédibilité du dialogue social.