Je salue le travail de la Commission d'enquête, sans laquelle nous n'aurions jamais connu certains faits ni entendu certains témoignages. Si je rejoins ceux qui disent : « Plus jamais ça ! », je combats l'idée selon laquelle on ne pourrait pas tirer de conclusions générales d'une situation exceptionnelle. Pour préparer la proposition de loi « Florange », nous avons auditionné des élus et des représentants syndicaux. Nous avons mesuré à cette occasion que chaque cas est particulier. Notre responsabilité de parlementaires est pourtant d'identifier les causes, les mécanismes et les pratiques qui ont conduit à une situation, et de lever l'omerta sur certains sujets. À présent, il faut travailler. Des propositions sont sur la table, dont nous devons tirer les conséquences.
Je précise qu'au sens propre, l'usine Amiens-Nord n'a pas été touchée par une délocalisation, puisque son activité n'a pas été déplacée. Le site a cependant pâti de la décision du groupe de faire fabriquer de nouveaux produits, régis par de nouvelles normes, sur des sites étrangers.