Le Gouvernement préparera un amendement sur ce sujet en vue de l'examen du texte en séance publique. Il nous faut en effet trouver le meilleur véhicule permettant d'éviter que des terres restent non exploitées à la suite d'une indivision.
Par ailleurs, je souscris pleinement à l'idée que la production agricole locale a vocation non seulement à rattraper une partie de ce qui a été perdu sur le marché local, mais aussi à exporter des produits d'une qualité reconnue et offrant un potentiel en termes de segmentation et d'origine. Cela est particulièrement vrai pour la pharmacopée et les plantes médicinales. Il convient de mettre en place des stratégies en ce sens. Je rappelle que j'ai moi-même mis en garde contre une réduction de l'agriculture d'outre-mer à une agriculture vivrière : nous devons avoir de l'ambition.