Je suis d'accord avec le rapporteur.
Je rappelle toutefois que l'utilisation spécifique de produits phytosanitaires a pu aboutir, par le passé, à des catastrophes – notamment en ce qui concerne la banane. S'il faut bien évidemment prendre en considération les spécificités liées au climat tropical, cela ne doit pas conduire pour autant à autoriser une utilisation intensive ou sans contrôle de produits phytosanitaires.
En outre, nous avons à mettre en oeuvre un processus de développement de l'industrie française du biocontrôle : il s'agit d'un enjeu majeur pour l'outre-mer, qui possède d'énormes potentialités en la matière. J'organiserai d'ici à deux mois une réunion sur le sujet – je note d'ailleurs que Monsanto a déclaré hier, juste après mon annonce selon laquelle l'industrie du biocontrôle sera un axe stratégique de l'agroécologie, qu'il allait s'intéresser à cette industrie…
Je suis donc prêt à étudier la possibilité d'introduire une telle disposition à un autre endroit du texte, à condition que cela ne vaille pas autorisation d'utiliser des produits phytosanitaires à qui mieux mieux, mais que cela soit au contraire le moyen d'associer l'outre-mer au grand projet français du biocontrôle.