Il est reconnu que la forêt remplit une mission d'intérêt général en captant le dioxyde de carbone. C'est pourquoi j'avais déposé un amendement –déclaré irrecevable au titre l'article 40 de la Constitution – visant à prévoir une compensation financière pour la participation de la forêt guyanaise au bilan carbone de la France.
M. Jean-Yves Caullet, président de l'Office national des Forêts (ONF), a rendu récemment un rapport sur les forêts et la filière bois, qui, faute d'une feuille de route en ce sens, ne porte pas sur l'outre-mer – ce qui est regrettable. L'ONF doit comprendre, d'une part que la forêt guyanaise n'est pas un sanctuaire, d'autre part qu'il n'est pas un État dans l'État !
Comme l'a souligné le Conseil économique, social et environnemental dans son excellent rapport d'octobre 2012, les connaissances sur le fonctionnement et les richesses de la forêt guyanaise font défaut ; or il est impératif que la forêt participe au développement économique du territoire. L'objet de cet amendement est donc de préciser que l'inventaire national prévu pour 2015 prendra en considération les particularités des collectivités territoriales.