Ma position n'est en rien contradictoire, monsieur le ministre. Puisque l'amendement de suppression que j'ai déposé a été rejeté, l'amendement CE512 vise le lézard logé au creux de votre mécanique : alors que l'État, en préfléchant les aides, les frustrera de leur capacité à définir leur contribution à la politique agricole régionale, les régions auront la responsabilité politique d'instruire les dossiers sans en avoir les moyens en termes de personnels – les représentants de la région Alsace ne sont pas les seuls à le souligner. Et ce sont finalement elles qui paieront l'addition si les dossiers ne sont pas instruits dans le délai imparti. Pour l'Alsace, le risque s'élève à 25 millions d'euros, soit l'équivalent de 2,5 trains Régiolis.
C'est la raison pour laquelle, monsieur le ministre, je vous invite à clarifier d'abord la question de la gestion des fonds structurels : alors seulement, les régions pourront faire leur travail. Réglez le problème avant d'y être directement confronté !