L'idée que les sols sont un patrimoine s'est traduite par le bail environnemental. Cela ne concerne pas que l'agriculture biologique. Il est prouvé que si l'on choisit l'agro-écologie, on renforce la biodiversité des sols. Nous devons nous engager, par le biais du bail environnemental, dans cet enrichissement de notre pays par ses sols. C'est une ambition globale pour toutes nos terres agricoles – et, bien sûr, l'agriculture biologique a été un précurseur de ce processus. Un avis conforme est nécessaire quand on touche à des appellations d'origine contrôlée, en particulier viticoles, car elles apportent une valeur ajoutée aux territoires et contribuent à nos capacités d'exportation. Il y a donc un intérêt général à préserver toutes les zones en appellation d'origine contrôlée et en appellation d'origine protégée ; là est l'enjeu.