Cette proposition n'émane ni de moi ni du Premier ministre, mais des Assises de l'installation, processus de dialogue avec toutes les organisations professionnelles agricoles – à commencer par les Jeunes Agriculteurs – qui a duré sept mois et dont nous nous contentons de reprendre les conclusions dans le projet de loi. Il ne s'agit nullement de verrouiller le dispositif d'installation, mais d'atteindre 10 000 installations par an et de permettre à des jeunes qui n'ont pas d'agriculteurs dans leur famille de rejoindre le monde agricole. Il nous a paru préférable de ne pas subordonner leur installation au critère de SMI, mais de tenir compte de l'activité et du revenu dégagé par le jeune qui s'installe.