Intervention de Benoît Hamon

Séance en hémicycle du 16 décembre 2013 à 16h00
Consommation — Article 17 b

Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation :

J’insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas là d’un enjeu financier. On ne s’attaque pas au bilan des officines de pharmacie. Je vous rappelle par ailleurs qu’on peut déjà acheter les tests de grossesse par internet. Faut-il laisser les choses évoluer sans s’en occuper ou ne convient-il pas plutôt de poser des règles, lorsque certains comportements paraissent devoir être encadrés ?

Le Gouvernement va se prononcer par arrêté sur l’amélioration des informations figurant à la fois sur la notice et sur l’emballage des tests et sur le devoir de consulter pour les jeunes femmes qui ne sont pas capables d’en interpréter le résultat. Avec cette mesure donc, nous permettons à ces jeunes femmes d’éviter une grossesse non désirée, et parfois même l’avortement. Il s’agit d’une mesure de bon sens, qui permettra à des jeunes femmes d’acheter des tests auxquels elles n’ont pas accès aujourd’hui, non pas à cause des pharmaciens, je le répète, mais parce qu’elles redoutent de franchir la porte des pharmacies.

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