Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 10 décembre 2013 à 22h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Bien que M. Herth ne semble pas s'en être aperçu, l'agro-écologie est une dimension nouvelle apportée par ce projet de loi. Cependant, je n'ai pas trouvé de définition précise de la notion d'agro-écologie dans le texte. Ne serait-il pas nécessaire de lui donner un contenu précis et de fixer des objectifs de performance, tant en matière économique et sociale qu'en termes de diminution de l'empreinte écologique ?

L'agriculture biologique est un mode de production reconnu avec un cahier des charges spécifique. On peut considérer qu'elle constitue un sous-ensemble bien particulier de l'agro-écologie. Ne conviendrait-il pas de réaffirmer que l'agriculture biologique est un mode de production d'avenir qui doit faire l'objet d'une attention particulière non seulement dans le cadre de la politique d'installation et de transmission, mais aussi en matière de recherche et de formation initiale et continue ?

La formation initiale et continue est fondamentale pour la transmission des savoirs, des savoir-faire et des acquis de l'expérience en agro-écologie. Ne serait-il pas nécessaire d'adopter un plan national pour structurer la réponse aux besoins de formation ?

La création de l'Institut agronomique et vétérinaire de France ne fait pas l'unanimité dans les milieux compétents. Ses objectifs n'apparaissent pas clairement. Le Conseil économique, social et environnemental a même jugé cette création « inopportune » et estime nécessaire de dresser au préalable le bilan de la structure actuelle, le Consortium national pour l'agriculture, l'alimentation, la santé animale et l'environnement (AGREENIUM). Ne serait-il pas préférable de surseoir à la création de l'Institut ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion