Intervention de Jacqueline Fraysse

Réunion du 18 décembre 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Je tiens à saluer l'investissement du rapporteur et l'esprit d'ouverture qui a caractérisé cette mission : il a favorisé les échanges sur un sujet délicat et complexe. Le choix des auditions, des déplacements et des sujets à traiter témoigne du sérieux et de la compétence du rapporteur. Je partage les préconisations du rapport dont l'objectif est, in fine, le respect de la personne humaine. Il pose notamment la question essentielle de la contention. Le rapport montre aussi l'importance de la pédopsychiatrie – en soulignant l'intérêt d'un diagnostic rapide et précoce pour éviter des maladies plus graves – et de la question de la prise en charge de la santé mentale dans les prisons. Il traite aussi du sujet essentiel de la recherche et de la formation des personnels soignants qui exercent un métier exigeant et difficile.

J'insisterai surtout sur la nécessité de « passer à l'acte » : il y a eu trop de rapports sur ce sujet sans aucune mise en oeuvre des préconisations. Je souhaite donc que ce Gouvernement fasse ce que n'a pas fait son prédécesseur et se saisisse de ce sujet majeur. Faut-il une loi spécifique ? J'aurai tendance à penser qu'une loi uniquement consacrée à la santé mentale est nécessaire, mais le Gouvernement s'est engagé à mettre en place un volet spécifique sur ce sujet dans le projet de loi relatif à la santé publique et cela peut être aussi satisfaisant si ce volet est suffisamment important. Un réel volontarisme politique est nécessaire, ainsi qu'une sensibilisation des professionnels de santé et des moyens financiers.

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