Intervention de Jean-Yves Le Bouillonnec

Séance en hémicycle du 19 décembre 2013 à 15h00
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Bouillonnec :

Monsieur Devedjian, vous gâchez la chute (Sourires), mais je suis heureux que vous vous associiez à cela !

« Comment cela s’appelle-t-il, quand le jour se lève [… ] et qu’on a tout perdu ? – Cela s’appelle l’aurore. »

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, le texte que nous examinons aujourd’hui est l’aboutissement de la commission mixte paritaire dont les conclusions ont été adoptées ce matin au Sénat. Avec mon groupe, je suis soulagé de l’issue de ce vote de la Haute Assemblée, et je m’en félicite. Il était difficile en effet d’imaginer qu’un dispositif de cette nature ne reçoive pas l’appui, le soutien d’une majorité des sénateurs, dont nous connaissons la vocation et le processus de responsabilité. C’est sans nul doute, je le crois, la conséquence forte et claire d’un travail minutieux qui a été fait dans nos deux assemblées pour replacer chacune et chacun des parlementaires devant l’enjeu de ce texte et dans la chronologie des dispositions législatives que le Gouvernement veut mettre en oeuvre, notamment avec le deuxième texte, déjà annoncé, comme vous venez de le rappeler, madame la ministre, sur les régions.

Nous avons parcouru un long chemin qui répond, je crois, à notre tradition républicaine. Un orateur l’avait déjà dit, citant Montesquieu : lorsque, dans un pays, l’on n’entend ni bruit, ni disputes, c’est que la liberté n’y est pas. Du bruit, il y en a eu beaucoup, des disputes aussi, et, je me permets de le dire pour soulager toutes les consciences, dans tous les camps, et ce d’une manière totalement contradictoire.

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