Mais cette réalité ne nous empêche pas d’être, au quotidien, acteurs de nos territoires, en toute compétence et responsabilité, dans ce double processus de partenariat de l’État et de mise en oeuvre des réflexions communes. Dès lors, je considère que le problème de la complexité, qui est évident – le nier reviendrait à nier la réalité –, ne nous empêchera pas de nous trouver présents au point de départ : la préfiguration de la métropole du Grand Paris, les débats qui s’ouvrent, auxquels Mme Lebranchu participe – comme cet après-midi à Marseille – et qui sont peut-être la meilleure traduction de ce qu’il faut commencer à faire. Entamer le travail entre élus, voilà qui nous sauvera, car j’ai confiance dans tous les élus, dans leur aptitude à se dépasser eux-mêmes, à voir au-delà de leur propre intérêt, à conserver une seule obsession : offrir demain à ceux qui donneront le meilleur d’eux-mêmes les instruments permettant de répondre aux besoins des territoires, des habitants. Cela s’appelle construire la République, et je sais que vous y participerez tous.
Madame la ministre, nous allons voter ce texte avec beaucoup d’enthousiasme, celle qui est un défaut quand on se couche le soir, mais un grand espoir quand on se lève le matin.