Si nous avions une approche de développement, nous verrions une carte se dessiner logiquement, nous aurions une feuille de route pour gérer nos mobilités, ainsi qu’une réponse simple au débat sur la réforme fiscale.
Si, demain, nous étions capables de tracer les frontières de grandes régions et de grandes métropoles, à partir de considérations économiques approfondies et raisonnées, nous aboutirions forcément à une nouvelle allocation des compétences et à une nouvelle allocation fiscale. Refuser de faire de cette réforme territoriale une vraie réforme de structure rend l’exercice extrêmement difficile.
Le deuxième élément, c’est l’ « atterrissage » sur la métropole du Grand Paris.
En tant que maire, je crois que ce qui stimule l’engagement politique, c’est de pouvoir disposer de leviers d’action, de pouvoir travailler dans nos villes respectives – dont les configurations, les histoires et les projets diffèrent – dans une perspective de mise en cohérence, certes, mais, avant tout, de pouvoir disposer de leviers d’action. C’est en tout cas ce qui m’a motivé lorsque je me suis présenté à une élection. Candidat à la mairie, je me suis dit que je disposerai de moyens pour développer un projet.
Or, que restera-t-il désormais du rôle du maire ? Pas grand chose. Tous les pouvoirs structurants disparaîtront,…