Intervention de Carlos Da Silva

Séance en hémicycle du 19 décembre 2013 à 15h00
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Da Silva :

La nouvelle organisation de l’Île-de-France, la métropole du Grand Paris, les futures grandes intercommunalités en grande couronne, au fond, c’est à celles et ceux qui y résident quotidiennement que nous les devons, car c’est une idée qui ne date ni d’aujourd’hui, ni même d’hier.

La métropole du Grand Paris telle que nous la déclinons dans les articles du projet de loi qui la fonde, c’est la juste et logique prise en compte de l’évolution des modes de vie qui y sont à l’oeuvre depuis de nombreuses années. Au fond, la métropole du Grand Paris et ses grandes intercommunalités correspondant à des bassins de vie ou d’emploi, cela fait des années que nos concitoyennes et nos concitoyens les ont construites.

Nous avons la chance, j’ai la chance moi-même, de vivre et d’observer, au contact régulier des Franciliennes et des Franciliens, les mutations économiques, sociales et urbaines qui ont fini par façonner ce pour quoi nous avons tant débattu depuis le mois de mai dernier.

L’Île-de-France, beaucoup la décrivent comme une région « à part », la concentration des pouvoirs politique, économique et démographique faisant d’elle tout autant une puissance parfois perçue comme écrasante qu’un territoire intimidant par le bouillonnement qui le caractérise. Pourtant, jusqu’à présent, les outils qui auraient pu permettre d’en capter le pouls, celui qui l’anime et la meut, ces outils n’existaient pas.

Ce qui fait battre le coeur de ce vaste territoire, ce sont ses habitants, leurs interactions, leurs déplacements et leur volonté toujours plus prégnante de vivre ensemble. Quiconque est incapable de comprendre ce qui fait le socle de son édifice ne peut un jour prétendre y ajouter sa pierre.

C’est en ce sens que le projet de loi d’affirmation des métropoles répond résolument à la volonté des habitants de la région capitale de faire société. Il constitue une nouvelle étape d’une longue évolution, parfois trop lente mais indispensable, et dont l’ambition se mesure à l’aune du consensus qui a fini par se dégager lors de la commission mixte paritaire qui a permis au Sénat, ce matin, à un certain nombre de parlementaires de l’opposition de joindre leurs voix à celles de la majorité pour faire avancer notre région capitale.

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