Je ne vois pas comment les remèdes proposés pourraient remédier au mal. Il y a fort à parier que les espaces dédiés aux parcs relais seront la plupart du temps désertés, tout comme ceux consacrés à l'auto-partage qui est encore fort peu développé. Quant aux places de stationnement réservées aux employés, il suffira à l'entreprise d'adopter un plan de déplacements sans l'appliquer complètement pour pouvoir les décompter. Ce n'est pas très sérieux !
Ces mesures ne sont pas à la hauteur des défis posés par l'imperméabilisation et par la consommation des sols, d'autant que ces grandes surfaces s'implantent souvent sur des terres agricoles riches. Tout cela se fait au détriment des commerces de centre-ville et des personnes qui n'ont pas de voiture pour aller faire leurs courses en périphérie, et engendre également des pollutions. Même en faisant abstraction de leur laideur, il ne faut donc pas favoriser le développement de ces parkings de la grande distribution aux alentours des villes.
La cohérence avec l'objectif général du texte commande au contraire de combattre la consommation d'espaces fonciers et de préserver, voire d'améliorer, la qualité des paysages.