Le groupe RRDP souligne lui aussi la qualité du travail accompli, propre à rétablir la sérénité, et salue la démarche globale qui a été retenue, faisant du canal Seine-Nord plus qu'une infrastructure de transport. Personne ne conteste qu'il sera aussi un outil de compétitivité, de croissance et de développement durable. C'est pourquoi la polémique antérieure n'avait pas lieu d'être.
Il n'est pas contestable que le financement n'était pas assuré. Si on reprend l'historique : la lettre de M. Borloo le 12 novembre 2012, cosignée par le président de VNF, s'engage à hauteur de 4,318 milliards de financements ; au cours de sa visite, le Président de la République Nicolas Sarkozy annonce un financement à hauteur de 97 % et l'amorce du dialogue compétitif, confirmé en avril 2012 ; enfin, en août 2012, tout s'écroule et on révise le projet à 7 milliards d'euros. Ce sont des faits que personne ne peut contester.