Chaque jour, dans les anciens empires russes et turcs en proie à un nationalisme rude, un événement singulier se manifeste de manière fâcheuse. En Turquie, après le rétablissement du port de la barbe et autres choses, l'idée court de reconvertir la basilique Sainte-Sophie en mosquée ; en Ukraine, se développe la situation dramatique que l'on vient d'évoquer ; en Syrie, la guerre prospère en dépit de la politique conduite par la France ; dans le Caucase, l'Arménie a dû se rapprocher de la Russie ; sans parler des relations entre les républiques turcophones et la Turquie. Cela fait beaucoup.
Quelle politique serait susceptible d'améliorer la situation : une plus grande ouverture vis-à-vis des nationalismes virulents en Russie et en Turquie ou, au contraire, plus d'agressivité ? Quelle ligne suivre dès lors que chaque jour nous amène un nouvel événement préoccupant ?