Nous avons très largement diffusé la brochure dont j'ai parlé, qui a été réactualisée. Il est vrai qu'il existe une coopération à tous les niveaux. Je voudrais préciser que mon action est complémentaire de celle de mes collègues du Quai d'Orsay même si je m'occupe des personnes de nationalité française, et notamment de celles qui sont contraintes de demeurer à l'étranger après avoir été mariées de force.
Notre objectif est de rappeler, avant chaque période de vacances, que les signalements doivent remonter s'il s'avère que des jeunes filles ne rentrent pas en France. Dans ce cas-là, nous contactons les postes consulaires situés dans les pays où les personnes se sont rendues pour leur signaler que ces personnes ne sont pas retournées en France. Nous avons donc aussi la possibilité d'effectuer des recherches localement afin de tenter d'identifier les personnes et, le cas échéant, de les aider.