Intervention de Michel Françaix

Réunion du 18 décembre 2013 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Je voudrais dire au nom du groupe SRC que la radio coûte aux contribuables français 600 millions d'euros, soit beaucoup moins que l'audiovisuel, le cinéma ou la presse écrite. En outre, la radio est reconnue par les auditeurs comme le média le plus fiable, en particulier la radio de service public.

Il n'est pas facile de faire vivre une radio comme France Inter et de donner plus d'importance à la mise en perspective qu'à la mise en scène à une époque où le twitt et l'information non vérifiée captent d'importantes parts d'audience.

Quant à France Bleu, il n'est pas facile de faire vivre une radio de proximité, et je suis de ceux qui considèrent que 44 stations ne sont pas suffisantes et qu'il faut aller plus loin.

Il n'est pas facile de faire vivre une radio d'information comme France Info face à la multiplication des nouvelles technologies.

La perte d'audience de l'année 2013 est sans doute en partie la conséquence d'une grève que nous aurions préféré maîtriser plus rapidement – et il est plus facile de perdre des auditeurs que d'en regagner. Mais il règne à Radio France un esprit maison, je peux en témoigner en tant que membre du conseil d'administration. À cet égard, le rôle que vous jouez, monsieur Hees, n'y est pas étranger. Vous avez su faire avancer les choses et coordonner l'esprit d'équipe, ce qui n'est pas toujours simple.

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